De la souffrance ... à la Joie !

Accepte la souffrance, mais ne la chéris pas

Lundi 7 février 2000
Je suis là, qui t’attend. Laisse-moi t’aimer et te bercer contre mon cœur au cours même de tes journées. Sens: ton cœur est serré, tu es si fatiguée. Alors, qu’attends-tu pour me déposer tes manques de respect par rapport à ton corps? Si tu es fatiguée comme cela, prête à défaillir, tu dois te reposer et te tourner vers moi, car je peux te guérir. Demande seulement ce qui t’est nécessaire.
Accepte la souffrance, mais ne la chéris pas. Abandonne- toi sans lutte lorsqu’elle est là, mais ne t’y complais pas. Sois simple. Va et repose en Paix.
C’est Jésus, ton ami, qui te bénit!

J’ai choisi de tout offrir. Offrez!

Lundi 27 mars 2000
Mes enfants, regardez-moi souffrant sur la Croix.
Ai-je choisi la Gloire? Ai-je choisi la lumière du monde? Non, en vérité j’ai choisi de tout offrir au Père et d’accueillir sa volonté divine. La nature sembla écrasée, mortifiée… peu importe. La nature fut sauvée et magnifiée, sublimée. Ainsi la chair même, par moi, fut rachetée.
Ne craignez pas, venez à moi, Offrez-moi vos souffrances, Je vous soulagerai. Cessez de lutter. Accompagnez le travail de la grâce d’un cœur docile, dans la louange. Bénissez l’oeuvre de votre Dieu, créatures si faibles, car je vous ai sauvées, déjà! Croyez, changez votre regard, convertissez-vous sans tarder. Demandez!
Je vous attends, répondez-moi! Je répandrai sur vous les torrents de mes grâces! …
Offre avec patience toute souffrance et fais chaque chose avec amour: même et surtout la plus insignifiante, car l’essentiel est l’offrande! … Offre-toi, offre tes pensées, tes sentiments, tes actions. Laisse-toi déposséder, renonce-toi…
Demande-moi la grâce et le courage pour être en communion avec moi, en chaque instant, sans te projeter dans le futur! … Sois mon enfant. Sois vraie. Sois en paix. Sois toujours plus mienne… Enfant, donne-toi, aime-moi! Amen!

Oui, mon cœur d’homme souffre d’être rejeté

Vendredi 19 mai 2000
Comme je t’aime, enfant, et comme ce cœur à cœur me fait du bien! Oui, mon cœur d’homme souffre sans cesse d’être rejeté, négligé, abandonné, réservé pour les jours de fête… où chacun se préoccupe plus de lui-même, de sa toilette, que de Moi, dont on commémore – comme un souvenir poussiéreux – un événement capital dans le développement de mon projet pour sauver votre humanité! … La mienne!
Je reçois ta prière. Tu m’as entendu! … Eh bien! prie chaque jour mon Esprit Saint de te donner la grâce de la fidélité à ton engagement de prière! Je t’aiderai et je te comblerai, mais reste attachée à accomplir ma volonté. Oui, chacun de tes pas doit s’appuyer sur moi, sur ma parole, pour y puiser la force de rebondir dans l’action.
Ainsi s’accomplira pour toi la parole du psaume 84: «Leur force augmente pendant la marche.» Le secret, c’est moi, Dieu, au centre de votre vie, source de tout bien! …

La purification dure ce que durent vos résistances

Samedi 20 mai 2000
Prends ton crayon et note: Aujourd’hui je te reçois… ô combien fatiguée! Petite aimée, réjouis-toi. Je viens te relever.

– Je t’en prie, Seigneur, ne me laisse pas vide devant toi.
J’ai honte d’être ensommeillée!

Il faut que tu éprouves les limites de ta nature et que tu sentes qu’au cœur même de ta fatigue, je ne t’abandonne pas. Je t’ai demandé de venir deux heures chaque jour, car ton âme a besoin de moi, et cette dépendance te construit. Donne-toi simplement et laisse mon œuvre s’accomplir en toi. Accompagne-la de ton sourire, de ta confiance… qu’importe ta fatigue, voire ton sommeil!
Sois là, simplement devant moi, ton Dieu qui t’aime…
Je te veux priante, humble priante, âme de prière, vivant sous mon seul regard.
Abraham, par sa foi, a ouvert la route à la lignée de ceux qui collaborent à mon œuvre de rédemption. Le désir est important: je l’allume en vos cœurs. Ainsi votre élan vous porte-t-il vers moi. C’est ma grâce prévenante. Puis, vous vous offrez et je surgis en vous.
Ensuite… vient le désert, l’aridité, car pour me voir, votre âme doit être pure, et la purification dure ce que durent vos résistances. Tu t’es laissée faire, âme rendue docile par ta vie que toujours tu plaças sous le regard de la vérité et de l’amour.
Je t’ai montré ton âme, souviens-toi. Cet étang stagnant en apparence, qui reflète le ciel. Tu as vu combien ma grâce a déjà nettoyé tous ces fonds vaseux et la fange qui surnageait entre deux eaux. Je t’ai montré que sous cette apparence stagnante, vue de la surface, un travail très puissant s’opérait en profondeur grâce aux eaux jaillies de ma source… qui ont drainé tous ces
bas-fonds. Il reste seulement les gros graviers. La vase et même le sable s’en sont allés. Ces graviers sont tes attaches ultimes: à tes conceptions, tes idées fétiches, un peu sclérosées, que tu as su maintenir à travers les années et qui ont survécu à ta conversion.
Or, l’amour que je vous porte ne souffre en réponse que la transparence du sentiment d’impuissance, le cri du cœur de la nature broyée qui se tourne vers moi dans un élan essentiel… et tu balances encore, sensible aux traits de l’adversaire. Tu te fies à toi-même pour juger, et par exemple, tu ne lis pas mes prophètes avec le cœur, mais avec défiance… Je t’en prie, mon amour,
ouvre-toi davantage. Lance-toi dans mon cœur et ne retiens plus rien.
Alors, tous les graviers, je les balaierai, et les flots de ma grâce seuls en ton cœur vivront… Où donc seront toutes tes imperfections, les scories de ton cœur? … En un instant, purifiées, recyclées… Tu es mienne par destination éternelle… Crois-le et tout s’accomplira. Reçois ma bénédiction! Je parle, tu écris… qu’importe si un mot est «mal» saisi. Sens-toi renouvelée, ainsi je te confirme tout ce que je t’ai dit aujourd’hui.
Jésus-Christ, Roi du Monde

Souffre sans faire porter aux autres ce poids…

Vendredi 2 juin 2000
J’arrive très «angoissée», écrasée par nos soucis, mais vraiment heureuse d’être arrivée à m’extraire du quotidien et de retrouver Jésus, si immuable, si brillant, si doux… Je dépose ma vie et le loue…
«Seigneur, avec toi je n’ai peur de rien!
– Vraiment?
– Oui, Seigneur, en toi j’ai mis ma confiance et je ne crains rien!
– Vraiment, tu n’as pas peur?»
Et j’avoue: «Si! J’ai peur en ce moment», et cette vérité, que Jésus a exigée, me libère et me plonge dans cet «inspir» profond, dans la prière, la paix…

Sois sans crainte. Satan est maître de l’illusion. Il dresse à vos regards un très sombre tableau, afin que vos cœurs se laissent ligoter par le doute et l’angoisse.
«Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie…»
Appuie chacun de tes pas sur moi. Tu dois inlassablement bénir. Agis, avance tes travaux et chante-moi sans cesse ton amour et ta confiance, si tu n’as pas de longues heures à m’accorder. Cependant, demande chaque soir, avant de dormir, mon Esprit de force, afin de toujours commencer ta journée par ton office. Je sais que cela t’est difficile. Cela n’en aura que plus de prix à mes yeux!
Parle-moi, confie-toi à Marie mais souffre en ton cœur sans faire porter aux autres le poids de ton cheminement spirituel. Ainsi ton sourire nous gardera unis. Va, enfant, rayonne ma Joie. Je te bénis, moi, Jésus qui t’aime et connais ta souffrance. Offre-la moi. Je te soulage. Va me rayonner. Amen!

Accepte ce vécu douloureux

5, 6, ou 7 juin 2000
Je vois et compatis, ô combien, à tes souffrances. Elles tapissent ton âme et rythment tes journées. Continue à te tourner vers moi avec persévérance. Accepte ce vécu douloureux. Offre-le pour les conversions. Sache-moi là en chaque instant et souffre en paix. Viens te réfugier sous le voile de Marie et de là, entre dans mon cœur. Je t’attends, petite fleur endolorie, viens te recueillir. Reçois ma force, ma paix, ma joie et retourne à tes occupations en me gardant présent à ton cœur. Reviens ce soir. Un des secrets du bonheur, c’est de trouver en moi son repos et sa force, par la louange…
Jésus, ton ami

Dans l’épreuve on reconnaît les miens

Vendredi 16 juin 2000 matin
Tout me semble une impasse, ce matin. Je pleure, éperdue, soulevée par le chagrin… J’appelle Jésus, et Abba, et Maman Marie… Elle m’apaise d’une caresse. Et Jésus parle:

[…] Voilà que vient pour vous le temps de votre épreuve. Il faut tout considérer sous mon regard, car Je suis là. Garde mes paroles, relis-les, suis mes conseils. Satan essaie de se rendre maître de vos cœurs et croit pouvoir vous anéantir. Réfugiez-vous sous le voile de Marie et assurez chacun de vos pas sur le rocher que Je Suis… Douter ne mène nulle part. Reste près – au plus près – de mon cœur et considère ta vie, votre vie. Classe l’essentiel et ce qui l’est moins. Que ton époux fasse pareil, puis rassemblez vos travaux.
Voyez les lignes se dessiner!

Ce qui m’est essentiel,
Ce qui m’est très important,
Ce qui compte pour mon équilibre,
Ce que je suis prêt à abandonner.

Pour l’argent, mettez aussi tout à plat: vos besoins vrais. Regardez ce qui manque. Cherchez des solutions, elles existent! Considérez la réalité, l’échéance, l’urgence… Pour la santé, avancez! Soignez-vous!
C’est dans l’épreuve aussi que l’on reconnaît ceux qui sont miens. Pourquoi seraient-ils épargnés? L’ai-je été? Non! L’épreuve offerte en sacrifice pour la gloire de Dieu et le salut du monde prend une valeur inestimable qui hâte l’avènement de mon royaume. Pourtant, dans la tribulation, vous devez garder votre Foi, alors je puis agir et vous conduire, et vous sortez de tout cela grandis, renforcés, situés.
Quant à toi, demeure inébranlable – remplie de mon Esprit, et que tes décisions s’appuient sur moi.

Ne laisse aucune plainte ternir l’éclat du cadeau

Jeudi 22 juin 2000
Enfant, sois en paix. Je reçois toutes tes bonnes résolutions. Pour l’instant, il convient de mener tes travaux au mieux pour ma plus grande gloire et le triomphe du Cœur Immaculé de Marie.
Offre-nous tes peines et ton travail, tes efforts dans la louange, et ne laisse aucun découragement, ni aucune plainte venir ternir l’éclat du cadeau que tu nous présentes. Nous le recueillerons, il sera source de grâces…
Cette maison, vois-tu, n’est pas simplement votre demeure familiale, elle est à Marie, vous la lui avez consacrée, elle entre dans ses plans et vous avez déjà pris trop de retard. Alors, garde ton cœur dans la joie de l’accomplissement de la volonté divine et ne doute pas, enfant chérie, des Cœurs unis de Jésus et Marie. Sois douce, tendre et compatissante. Je vous bénis tout spécialement en ce jour.
Jésus

Souffrez donc vos fardeaux dans la confiance

13 septembre 2000
Comprenez: se convertir, c’est se retourner, ne plus se regarder, mais ne voir que Dieu! Dieu qui s’est fait pleinement humain afin de vous rejoindre. Dieu qui quête votre tendresse, vos regards, vos pensées, car il vous aime et veut vous exaucer; car il vous aime et veut vous combler.
Allez, ne tardez plus: offrez-vous tout à lui, il vous a donné sa Vie en partage, c’est pour l’éternité. Souffrez donc vos fardeaux dans la confiance. Offrez-les, portez-les. Enfin! soyez ce que vous devez être: de fidèles disciples, soucieux de faire la volonté du Père, attentifs à ne pas désirer ce qui ne lui plaît pas.
Soyez comme les tout-petits: un avec ce que vous avez à vivre. Faites corps avec votre vie, telle qu’elle est, et donnez le tout à Dieu, afin que tout lui serve. Lui saura «élaguer» ce qui ne convient pas, redresser ce qui ploie, guérir ce qui souffre.

Enfants, soyez confiants, donnez-vous, que dis-je! Abandonnez-vous, ou bien, prétendez-vous faire par vous-même une meilleure oeuvre que celle de Dieu? Ce sont désirs présomptueux…

Lâchez tout, offrez tout!
Tout est grâce, qui demeure.
Le reste passe…

Laissez l’œuvre de Dieu s’accomplir en vos cœurs. Il veut vous éblouir, vous réjouir. Le combat est gagné, Christ est vainqueur, Alléluia! Entrez dans l’éternité dès à présent. Comment? En croyant.

La Sagesse qui prépare vos cœurs aux merveilles du Dieu trois fois Saint qui vous bénit.

Qu’on me donne son cœur!

Jeudi 14 septembre 2000: Croix glorieuse
Après le repas, je suis étreinte par une souffrance immense, profonde, inexprimable, je me réfugie dans le parc de la communauté où je me trouve. Le chagrin m’envahit et je pleure, pleure, et pleure, laissant cette souffrance sortir… Enfin, une comptine de mon enfance monte en mon cœur, très douce, j’écoute:

«Prends ma couronne, je te la donne, Elle est bénie du Saint Esprit.» Elle serre ton front tel un étau. Elle emprisonne la cause des maux.

Petite âme bénie, prends ma couronne en partage, accepte de souffrir. Pleure avec moi la douleur d’un Dieu d’Amour outragé, bafoué, méprisé par le monde; détourné et bien souvent comme «ignoré» par ses âmes consacrées.
J’ai besoin de ton cœur. Veux-tu me le donner? Je veux souffrir en toi et me manifester. Ainsi tous sauront que Je suis mal-aimé. Finie l’hypocrisie, les faux-semblants, la recherche de soi, d’un confort illusoire. Une seule chose m’importe: qu’on me donne son cœur! Ah! Sens-tu comme je souffre!

…
Prenez garde, mes enfants, d’étouffer l’Esprit Saint qui souffle où il veut! Il n’est que de se demander: Sommes-nous tout donnés?

Aimons-nous chaque jour un peu plus notre frère? Hors de la charité, point de sentier qui mène à mon vert pâturage, quelques bonnes que soient les oeuvres! Si elles viennent de l’homme, elles ne portent aucun fruit d’éternité.

Reprenez-vous, réjouissez-vous,
Après l’été, l’automne, et puis bientôt l’hiver.
Laissez-vous émonder. L’Éternel a parlé!

[…] N’étouffez pas les oeuvres de l’Esprit Saint. Gardez vos cœurs chauds et embrasés au feu de mon amour. Fuyez vos «bonnes consciences», fuyez vos «assurances». Votre Dieu est un pauvre qui n’a ni tanière, ni lit, ni lieu où reposer sa tête.

…
Offrez-moi donc vos cœurs afin que j’y demeure et que par mon Esprit je puisse guider vos pas. Enfant, comprenez donc que rien de bon ne sort du cœur de l’homme. Seul Dieu est Saint! Voilà pourquoi Marie est avec vous! Soyez ses tout-petits, sinon prenez garde vous qui vous glorifiez! Ecoutez… et reconnaissez vos fautes. Je vous libérerai…
Ecris et souffre en paix, avec Moi, ton Jésus tourmenté par d’atroces douleurs lancinantes, assoiffé sur la Croix.