Le Ciel existe mais l'Enfer aussi
Un témoin occulaire raconte ce qui doit arriver
Vassula Rydén est née dans une famille grecque et elle a grandi en Égypte et en Suisse. Plus tard, elle a épousé un Suédois et pendant plus de 20 ans elle a vécu la vie d’épouse d’un diplomate de carrière, passant la plupart de son temps en Afrique et en Asie. Elle passait ses jours à se divertir, à peindre et à jouer au tennis: c’était une vie de plaisir, sans angoisse.
Tout cela allait changer de façon dramatique en novembre 1985: sans aucun avertissement, sa vie a été basculée lors de l’apparition de son Ange Gardien Daniel, qui l’invitait à consacrer sa vie au service de Dieu, ce qu’elle a fait depuis ce jour-là.
Ce livre est son histoire.
Le Ciel Existe Mais l’Enfer Aussi est un récit de première main du monde surnaturel de Dieu et de Ses Anges, de Satan et de ses démons. Il apporte un message opportun et critique pour notre monde et sera un des livres les plus provocants que vous n’aurez jamais lus. Les voyages spirituels de Vassula ont révélé des messages profondément importants pour l’humanité, cachés pour une grande part jusqu’à maintenant. Ici, le lecteur trouvera des réponses à plusieurs questions que les gens se sont posées pendant des milliers d’années.
• Y a-t-il un Paradis… et un Enfer et toute autre chose entre les deux?
• Si Dieu est bon, pourquoi permet-Il tant de souffrance?
• À la fin, y aura-t-il une Justice Divine?
Vassula a vu le monde surnaturel et elle a expérimenté les forces cachées qui affectent chaque moment de notre vie. Ce livre est
l’histoire de ses étonnantes rencontres, et ce qu’elles signifient pour nous tous. Parfois déchirant, mais toujours plein d’espoir, il donne un aperçu de l’Amour et de la Justice de Dieu, et de ce qui va arriver.
TABLE DES MATIERES
1 Prémonitions …………………………………………………………………….. 9
2 Contact ……………………………………………………………………………… 33
3 La nuit obscure …………………………………………………………………. 47
4 Anges ou démons? …………………………………………………………….. 55
5 Le monde spirituel …………………………………………………………….. 69
6 Confrontation …………………………………………………………………… 79
7 La mission ………………………………………………………………………… 93
8 La colombe ……………………………………………………………………….. 105
9 Le surnaturel …………………………………………………………………….. 123
10 Le voile se lève ………………………………………………………………….. 143
11 Vision et signes …………………………………………………………………. 155
12 Le Jour du Seigneur …………………………………………………………… 175
13 La Bataille spirituelle …………………………………………………………. 183
14 Prophéties …………………………………………………………………………. 199
15 Miracles …………………………………………………………………………….. 219
16 Le chemin étroit ……………………………………………………………….. 227
17 La fin des temps ………………………………………………………………… 249
La mission de Vassula ……………………………………………………………… 264
Les groupes de prière ………………………………………………………………. 265
Pèlerinages et retraites …………………………………………………………….. 266
La pratique de la charité ………………………………………………………….. 267
La Vraie Vie en Dieu ……………………………………………………………….. 268
1. Prémonitions
Toute ma vie, j’ai vu le domaine spirituel. Je vois des anges, des saints et d’autres êtres surnaturels. Je vois les âmes de gens
qui sont morts. Je les vois aussi nettement que vous voyez les personnes vivantes. Certains entendent de la musique dans leur tête et en écrivent des symphonies, d’autres voient des chiffres par les yeux de leur intellect et résolvent d’étonnantes équations mathématiques.
Pour ma part, j’ai été appelée à voir le surnaturel…
Vous ne vous en douteriez jamais si vous me rencontriez dans la rue. J’ai la même allure et le même comportement que n’importe qui
d’autre. Je ne suis pas une religieuse ni une recluse ni une diseuse de bonne aventure. Je suis tout simplement comme vous, bien qu’ayant été invitée à voir en visions un monde – une dimension – bien au-delà de vous et moi.
C’est un monde invisible qui nous entoure – un monde d’anges et de démons, de pouvoirs et de forces qui affectent chaque instant de
nos vies. Je vois ce monde, et le voir transforme ma perception de notre monde matériel. Cela m’aide à saisir la signification cachée derrière tant de questions irrésolues dans nos vies.
Où vont les gens lorsqu’ils meurent?
Y a-t-il un Ciel… et un Enfer, et quelque chose entre les deux?
Les démons ou mauvais esprits existent-ils, ou ne sont-ils qu’un mythe?
Y a-t-il une raison à tout ce qui arrive?
Si Dieu est bon, pourquoi permet-Il que nous souffrions?
Les rêves ou prémonitions peuvent-ils nous prédire l’avenir?
Sommes-nous en train de vivre les derniers jours?
Y aura-t-il, à la fin, une justice divine?
Des questions sans fin… sur la vie, la mort, et sur ce que nous faisons tous ici. Les réponses à beaucoup de ces questions ne peuvent être trouvées qu’abordées sous un angle différent – comme lorsqu’on retourne une broderie pour voir comment les fils enchevêtrés créent une image élégante.
Depuis mon plus jeune âge, des expériences mystiques m’ont été données par Dieu, non seulement pour me permettre de voir sous cet
angle, mais également pour Ses propres raisons.
C’est l’histoire d’expériences et de rencontres étonnantes, incroyables, avec le Divin – avec Dieu – et de ce qu’elles signifient
pour moi, pour vous, et pour le monde entier.
LES DÉBUTS
Mais remontons dans le temps jusqu’aux jours mouvementés de ma naissance. De parents grecs, je suis née au Caire, en Égypte, le
18 janvier 1942. Une date significative, car c’était la fête de la Chaire de Saint-Pierre, ainsi que le premier jour de la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens, durant laquelle les différentes Églises se rassemblent pour travailler à trouver des solutions au problème de leur division et de leurs désaccords.
Avant ma naissance, ma grand-mère du côté de mon père insista pour devenir ma marraine. Elle décida de m’appeler ‘Vassiliki’, nom
de sa propre mère, à la grande consternation de ma mère, qui jugeait ce nom très démodé. Mais comme notre coutume permet que l’on donne plusieurs noms, ma mère ajouta le nom qu’elle désirait, qui était Claude.
À la naissance, mes yeux étaient hermétiquement clos. Ils ne pouvaient pas ou ne voulaient pas du tout s’ouvrir. Ma mère était
affreusement inquiète. Il est très rare pour un bébé de naître les yeux complètement collés, et même si cela arrive, ce n’est que pour quelques heures ou un jour tout au plus.
Les miens paraissaient définitivement collés. Il semblait que je ne voulais pas voir le monde. Durant trois jours entiers, mes yeux restèrent hermétiquement fermés. Les médecins ne trouvaient pas d’explication, et ma mère, craignant que je sois aveugle, était prise de panique, perdant son lait. Les médecins suggérèrent alors, pour mon allaitement, de me confier à une autre maman, qui avait donné naissance à une fille le même jour dans la même maternité. Mme Fortuné, ma mère nourricière, une italienne, avait appelé sa fille Lucia, ce qui, en italien, signifie ‘lumière’, quelque chose que je ne connaissais pas!
Ma mère, qui croyait fermement au pouvoir de la prière, se tourna désespérément vers Dieu pour obtenir une solution. Soudain, elle se souvint de l’histoire d’une sainte grecque du nom de Paraskevi (Parascève), à qui étaient attribués des miracles concernant les yeux. Elle invoqua la sainte, la suppliant d’intercéder, et elle lui promit que si mes yeux se révélaient normaux, elle me donnerait son nom. Le mot grec ‘paraskevi’ signifie ‘vendredi’ ainsi que ‘prépare le chemin pour le Seigneur’. Sans que ma mère le sache, cela devait s’avérer tout à fait approprié à ce qui m’attendait dans le futur. Exactement trois jours après, mes yeux s’ouvrirent, et ma mère tint son voeu en priant le Seigneur avec joie. C’est ainsi qu’aujourd’hui, je porte trois prénoms.
C’est lorsque je vivais en Suisse, vers la fin de mon adolescence, que j’ai vu pour la première fois les ‘morts’. Ils me sont juste apparus un jour, assis tout autour de moi sur le sol de notre foyer familial. Ils se ressemblaient tous, hommes et femmes, indiscernables les uns des autres, assis tellement près les uns des autres qu’ils paraissaient collés ensemble. Je savais qu’ils étaient réels, bien que n’ayant aucun doute sur le fait qu’ils étaient morts. Ils avaient tous la même allure: chauves, le teint gris, l’air émacié. Leurs vêtements de couleur cendre étaient simples au point de passer inaperçus.
Je n’avais aucune idée de qui ils étaient, ni pourquoi ils avaient choisi de m’entourer, mais je savais que c’était des âmes de trépassés. De temps en temps, sans le moindre avertissement, où que je sois dans la maison, je voyais avec les yeux de mon âme cette foule de gens morts. Ce qui m’impressionnait était leur silence et le respect qu’ils avaient pour moi.
Je remarquai que l’un d’eux, au centre du groupe, s’élevait au-dessus des autres pour leur faire signe, leur rappelant de rester
silencieux, afin de ne pas me déranger. Ils restaient là durant des heures, comme s’ils attendaient que quelque chose arrive, ou peut-être parce qu’ils s’y sentaient à l’aise et en paix. Étrangement, leur présence ne m’a jamais gênée ni effrayée. Je ne me suis jamais demandé pourquoi ils m’apparaissaient, ni ce que cela signifiait. J’étais pleinement consciente que personne d’autre autour de moi ne les voyait, aussi je n’ai jamais abordé le sujet, ni n’en ai parlé à qui que ce soit, pas même à mes parents.
Au début, les ‘morts’ étaient silencieux mais, plus tard, ils ont commencé à se manifester de différentes manières, me parlant et
s’approchant de moi, afin que je comprenne ce qu’ils voulaient. Ce n’est que beaucoup plus tard – vingt ans plus tard – que j’ai
compris le sens de leur présence. Ils n’étaient plus assis ensemble en cercle autour de moi, mais m’apparaissaient individuellement: soit ils me faisaient connaître leur présence, soit ils me faisaient signe qu’ils avaient besoin d’aide, spécialement de prières. À de nombreuses occasions, tard le soir ou avant l’aube, j’entendais distinctement frapper à la porte ou, parfois, c’était la sonnette de la porte d’entrée qui retentissait. Lorsque j’ouvrais, je ne voyais personne, mais je ressentais une présence et je savais qu’une âme implorait mon aide.
Parfois, je m’élevais dans leur domaine et me retrouvais parmi eux. Mon corps physique n’était pas réellement transporté, mais mon esprit se trouvait, de manière mystique, en présence des morts, et ils pouvaient me voir distinctement. Ils savaient que je n’étais pas l’une des leurs, mais que j’étais vivante et encore sur la terre. Certains montraient même leur étonnement, comme pour dire: «Qu’est-ce que tu fais ici avec nous?»
Il était clair qu’ils souffraient, et que leur contact avec moi était une manière d’appeler à l’aide.
Mais il se passera des années avant que je sache comment répondre…
La vue des morts ne fut pas ma première expérience avec ‘l’autre monde’. Je n’avais pas plus de quatre ans lorsque j’ai commencé à avoir des cauchemars répétitifs dans lesquels je voyais le monde surnaturel.
Si l’on demande: «Un démon peut-il causer des cauchemars?», la réponse est: «Oui, il le peut», mais nous ne pouvons pas classer tous nos cauchemars dans cette catégorie. Il y a des cauchemars qui découlent de causes naturelles ou psychologiques. À la longue, on apprend à discerner les uns des autres.
Dans mes rêves, je me levais de mon lit pour marcher dans un corridor faiblement éclairé. Au bout du corridor, se tenait un énorme chien noir avec des yeux rouges féroces, montrant les dents, prêt à bondir sur moi pour me mettre en pièces. Quelque chose en moi me faisait comprendre que ce chien n’était pas un chien normal, mais un démon.
À six ans, ces expériences terrifiantes passèrent de l’état de rêves à l’état éveillé. Une nuit, j’étais couchée dans mon lit, mais je ne dormais pas, lorsque soudain, à la faible lueur de la lampe veilleuse, j’ai vu distinctement deux mains affreuses – celles d’un vieillard – apparaître devant moi juste au-dessus de mon cou. J’étais glacée de peur. Alors que je les regardais, elles s’abaissèrent vers mon cou pour m’étrangler. Je me retins de hurler pour ne pas réveiller ma famille, et, toujours couchée, je luttai en reculant la tête pour éviter les mains, jusqu’à ce que, toujours glacée de peur, je ne les vis plus. Cette vision
m’avait tellement bouleversée que, le lendemain matin, je dis à ma mère: «La nuit passée, j’ai vu deux mains horribles s’approcher de mon cou. Je sais qu’elles étaient mauvaises, parce qu’elles ont essayé de m’étrangler!»
Ma mère, voyant combien j’étais remuée, jugea préférable de me convaincre que les mains n’étaient pas celles d’un mauvais esprit,
mais plutôt de la Vierge Marie. Mais j’ai toujours su que ces mains horribles ne pouvaient pas être celles de la Vierge Marie et, des années plus tard, j’ai découvert à qui elles appartenaient réellement.
À l’âge de dix ans, j’ai eu une de mes premières ‘prémonitions’. Mes parents avaient décidé que, de l’Égypte, nous irions tous en vacances au Liban. Ma mère entreprit les préparatifs du voyage et se mit à coudre de nouveaux vêtements pour l’occasion, car, à l’époque, on cousait soi-même les vêtements au lieu d’aller les acheter. Nous étions tous très excités à la perspective de voyager pour la première fois sur la mer, à l’étranger.
Alors que les préparatifs des vacances étaient bien avancés, nous, sommes allés en visite chez des parents. Tandis que les adultes parlaient avec enthousiasme des prochaines vacances au Liban, nous les enfants, sommes tous partis jouer. Soudain, une peur inexplicable me saisit, remplissant de terreur mon être tout entier. Je commençai à trembler et je fondis en larmes. Sans savoir pourquoi, je sus sans le moindre doute que la mort m’attendait durant le voyage au Liban. Je savais que si je partais pour ce voyage, je n’en reviendrais pas vivante.
Cette étrange prémonition n’était pas dans mon imagination; je sentais que c’était une intervention surnaturelle pour me sauver la vie. Tout en pleurant, je rentrai en courant vers ma mère, qui ne cessa de me demander: «Qu’est-ce qui est arrivé? Tu es tombée? Quelqu’un t’a fait mal?»
Tous ont vu que j’étais terrifiée, mais je ne pouvais pas parler. Finalement, entre mes sanglots, je hoquetai: «Si vous m’emmenez
là-bas, je n’en reviendrai jamais vivante!» Je répétai cela à maintes reprises.
La mission de Vassula
Lorsqu’on lui demande où se trouve la solution pour rendre le monde meilleur, la réponse de Vassula est: «Commencez par vous repentir, mourez à votre ego, revenez à Dieu et priez; c’est ma prescription pour un monde malsain et malade.»
L’expérience de Vassula a amené des croyants de toutes les dénominations chrétiennes à soulever la même question que les prophètes d’autrefois provoquaient: Le Dieu Tout-Puissant peut-Il descendre jusque sur la terre et parler aux êtres humains?
L’intérêt que la mission de Vassula a suscité autour du monde depuis plus de vingt ans est une indication claire que de nombreux
chrétiens considèrent que c’est bien le cas, et que Dieu continue à Se révéler durant l’ère chrétienne et en notre temps.
Le thème principal des Messages que Vassula reçoit continue à être l’unification du Corps du Christ, mais en même temps, sa mission
a atteint et a été accueillie par des personnes de toutes croyances, y compris des hindous, des musulmans et des bouddhistes et d’autres encore. En effet, plusieurs milliers de ces confessions ont assisté à ses réunions et certains se sont joints à elle dans les pèlerinages de La Vraie Vie en Dieu.
Vassula est régulièrement invitée à participer à des conférences œcuméniques et interconfessionnelles autour du monde et a été
invitée au siège des Nations Unies, à New York, à donner, devant une commission de recherche sur la paix au Proche-Orient, une conférence sur le thème ‘Comment obtenir la paix en Terre Sainte’.
Les groupes de prières
Dieu a demandé à Vassula de former des groupes de prière. Ces groupes sont œcuméniques par nature et sont appelés groupes de prière de la Vraie Vie en Dieu. Ils sont actuellement répandus autour du monde dans plus de 86 pays.
Pour entrer en contact: https://ww3.tlig.org/fr/apropos/contacts/
Pèlerinages et retraites
Suite à la formation des groupes de prière, Vassula a reçu l’instruction d’inviter les fidèles des différentes Églises à prier
ensemble, de pratiquer l’adoration ensemble et d’avoir des dialogues sur l’Unité. Depuis lors, avec l’aide d’autres personnes, Vassula a organisé des pèlerinages, qui ont lieu tous les deux ans. Dans ces pèlerinages, chaque jour un office religieux est célébré, chaque fois par le clergé d’une dénomination chrétienne différente. Selon les paroles de Vassula: «Ce qui a lieu dans les services religieux et les rencontres, lorsque tous se réunissent ensemble, est tellement glorieux, parce que toutes ces Églises de différentes dénominations ont déjà eu – de manière non officielle – un avant-goût de l’Unité à venir.»
Les informations sur les prochains pèlerinages et retraites peuvent être obtenues sur les sites web: www.tlig.org et www.tlig.fr
La pratique de la charité
Les Messages que Dieu a donnés à Vassula ne s’adressent pas seulement aux Chrétiens, mais sont pour tous, et il est clair que notre foi doit être mise en actes, et notre amour traduit au service des autres.
En 1997, Vassula a eu une vision de la Vierge Marie, juste à l’extérieur du sanctuaire de la Nativité de Jésus, à Bethléem. Dans cette vision, la Vierge Marie lui a dit qu’en plus de donner aux personnes de la nourriture spirituelle, elle devait également donner aux personnes une nourriture tangible. Dans un autre Message, Jésus rappelle à Vassula: «Quoi que vous fassiez au moindre d’entre vous, c’est à Moi que vous le faites.» Avec la collaboration de nombreux bénévoles, Vassula a maintenant fondé des foyers appelés Beth Myriam – Maison de Marie – dans 16 pays autour du monde. Dans ces foyers, qui sont ouverts à tous, quelle que soit sa foi, sont offerts nourriture et soins aux nécessiteux, et certains de ces foyers prodiguent également soins médicaux et enseignement scolaire.
D’autres informations sur les Beth Myriam peuvent être obtenues auprès de: www.bethmyriam.org et www.tlig.org
